1. |
Trois fois mille
03:43
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Assis sur le sable glacé, trépassant cette journée de paresses,
dans les sillons tu ressent la vague noirceur venue de la mer !
Puisque ce jour est sombre, ce jour là, passera la vague d’une improbable destinée.
Dans ces traverses se passent des jours et des nuits , sans le savoir, sans l’attendre ça nous transpercent !
Puisque ce jour est sombre, ce jour là, passera la vague d’une improbable destinée.
elle était trois fois mieux que la dernière, mille fois moins bien que les prochaines !
Et toujours là au fond de la vague tu te retrouves en face de la carapace s’amusant à dire que c’est pas celle d’avant et que les souvenirs ne s’effaceront plus !
Comme si la fin n’était pas loin, à 30 balais c’est moche, faudrait plus trop s’entêter dans l’idée
elle c’était trois fois mieux que la dernière, mille fois moins bien que les prochaines.
Et toujours là engouffrer dans le fond, égaré dans le creux de la 7ème vague, et tu roules et tu boules totalement dans le flou, te demandant si ce n’est pas la dernière, Comme si la fin n’était pas loin, à 30 balais c’est moche, faudrait plus trop s’entêter dans l’idée .
elle c’était trois fois mieux que la dernière, mille fois moins bien que les prochaines.
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2. |
Qui donc?
02:43
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Peut-être une histoire réelle ou une romance d'un rêve!
Chaque passage enivré, tu t'allonges, et gagne la confiance, garde l'avantage. Face à de telle paysage, Comment as tu pu? Comment?
te voiler la face!
Qui donc? Tourne la page!
Qui donc ? Dessine le destin!
Pour parvenir à vos fin, comblez le grand manque, assouvir vos vices!
Ecartez le bien, écartez le mal, revenir en vie! Ecorché le petit doigt
Ne plus comblez, ne plus sombrez , ne plus trouver de faille
Qui donc? tourne la page!
qui donc ? dessine le destin!
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3. |
Une bonne bande de potes
03:40
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Admettre qu’on est parfois trop con,
des idéaux plein la tête, guidés par certain malsain.
Des branleurs, des moins que rien,
de ceux qui ne savent pas, qui pense faire bien
de ceux qui parlent sur tout et surtout de rien
ca sent la merdaille à plein nez, les saucisses grillées, le barbecue foiré !
On était une bonne bande de potes, une bonne bande de potes
J’ai voulu voler trop haut,
ca m’a donné trop chaud,
j’ai ramassé mes plumes,
vomis dans le caniveau
Y-a pas photo poto,
a vouloir aller de l’avant,
on passe de bas en hauts
en seulement deux trois mouvements
On était une bonne bande de potes, une bonne bande de potes
moi je veux y aller tout seul,
m’enfoncer tout bas
laissant les copains là haut
m’enfoncer au plus bas
voir comment ils sont les autres,
ceux qui y sont déjà
et qui creuse creuse creuse leur tombe !
c’est le début de la fin quand tu finis la tête sous l’eau !
quand tu t'retrouves la tête en l’air avec des bulles dans le cerveau!
Est ce pour ton bien, de ce mettre si mal ?
que vois tu dans le fond, y a t il la solution?
Puis tu lèveras la tête,
tu avanceras serein,
ce sera difficile,
faudra que tu sois habile
et quand tu remonteras à la surface
revoir les copains d’abord tu leur diras tout penaud :
« ya rien a voir en bas,
En bas n’y va pas
ya rien a voir en bas !
En bas n’y va pas ! »
On etait une bonne bande de potes, une bonne bande de potes
Mais je préfère être seul que mal accompagné
je préfère être seul et bien accordé
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4. |
Rouler sans but
03:29
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On avait parcouru des kilomètres à l’envers sans savoir ou on allait,
je ne reconnaissait même plus les formes de la route.
on partais pour des dizaines, des centaines de kilomètres, avec pour seule ambition de trouver la destination parfaite, une destination loin!!!!!!!!!!
je n’avais plus le choix dans mes directions, de faire au mieux du mieux que je pouvais, même si je m’en fou, moi je prend la route avec toi ou sans toi. Ce sera bien!!!!!!!
On aurait été tout les deux, 3 - 4 au mieux, à vivre la route, à encaisser des bornes et des bornes, tout ca pour aller encore plus loin, en traversant la ville, au pire des cas on arrivera demain. Ils ne nous arrivera rien!!!!!!!
A quoi bon ce mentir, si l’un de nous deux va faillir, je ne veux point t'affaiblir. Je sais de quoi je parle, de quoi je parle, j'ai toujours su lequel de nous deux conduirais.
Tel un professionnel du sujet, un mentaliste de l’équation !
Comme un spécialiste de la vie, genre j’ai tout vu, j’ai tout dit !
mais au bout d’un moment faut bien l’admettre,
si t'es toujours le premier à t’y mettre,
c'est qu’il y a une raison à tout ça ! qu’il y a une raison à tout ça !
au bout d’un moment faut bien l’admettre,
si t'es toujours le premier à t’y mettre,
c’est qu’il y a une raison à tout ça! qu’il y a une raison à tout ça !
Aimer rouler les autres !
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5. |
Partition d'une vie
02:41
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J’ai perdu la raison, perdu ma maison,
j’ai perdu la confiance, perdu l'ignorance!
Je me suis retourné sans trop d’appréhension,
il n’y avait plus que toi à rester dans la danse !
s’en étais finis des soirées mondaines, des souvenirs fugaces à ce donner la main, s’abandonner ensemble à rire à l’infini
oubliant doucement que l'on s'approche de la fin.
A tu seulement imaginé la suite de ton histoire?
Y as tu réfléchis? Y a-t- il au moins une suite ?!
À donner à cette mélodie, pour exprimer tes pas de danse.
J’écrirais les partitions pour chacune des situations
mais ça ne fera pas tout, ça ne fera pas tout
il faudra y mettre du sens,
l’amour n’est qu’une partition dicter par la cadence
j’ai perdu mes valeurs, oublier ma raison,
j’ai fait tomber mes convictions, ratées chacunes de mes actions
j’ai perdu la raison, perdu ma maison,
égarée ma confiance, lâché mon ignorance,
maintenant que je sais, maintenant que je vois tout,
j’ai tout sur mon écran, tout à porter de main
je me couche la boule au ventre, avec l’envie de ne plus en être .
Il n’y a plus de place pour les jolies choses,
ni pour l’insouciance, ni pour la folie
de croire en notre avenir
Il n’y a plus de place pour les jolies choses,
ni pour l’insouciance, ni pour la folie
de croire en l’avenir,
en notre avenir
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6. |
Funambule
03:45
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Toujours la même danse saccadée, on ne sait ou posé son pied . on danses dans l'espoir de trouver, un idéal à sa moitié (assermenté). On a beau chercher au plus loin, la tête levée, déterminé, on ne ce soucis pas assez des petits rien, des clés trouvés, on ne ce soucis pas assez, on oublie tout, le cœur serré.
Regards perdus, temps languissants, paroles rompus, rencards foutus, t'as essayé bien trop de fois, tu t'es même ridiculisé, t'as tout tenté, t'as tout planté, t'as du apprendre à reculer, faire marche arrière sans trop bien voir le panneau disant case départ!
On marche tous, comme un funambule sur la corde
On ne lâche rien, on attend mieux du lendemain
Les premiers pas t'étais tendu comme ce funambule sur la corde, t'aurais pas cru en être capable , t'as quand même osé le 1er ! c'était un 1er jour de mai, c'était jolie, c'était sympa je me rappelle ce que tu bois, j'aimais beaucoup tes petits doigts , ces petits gestes, ces quelques choses, les petites à petite doses, j'aimais tes seins et ta peau rose, j'aimais tes reins, j'aimais ta pose ! les petites à petite doses, j'aimais tes seins j'aimais ta peau rose!
On marche tous, comme un funambule sur la corde
On ne lâche rien, on attend mieux du lendemain
Les débuts c'est toujours comme ca, on n'y pense pas, on ne connait pas! Puis commence les premiers spleens, les grands coups de gueule, les gros débats. On s'enjaille on cris et on bois, on liquide tout ce qu'il y a, on boit de tout , on croit en nous, on ce croit fort, on bois encore , on n'y croit plus, on devient fou, on fou le bordel sans dessus dessous, on y casse tout qu'il y a, ce casse le dos, casse à cœur joies, à la limite on aimerait bien que tout ca fasse partie du jeu, à la limite on aimerait bien que tout ca fasse partie du jeu!
On marche tous, comme un funambule sur la corde
On ne lâche rien, on attend mieux du lendemain
Et quand soudain arrive la chute, de manière ininterrompu, t'aimerait dire " l'amour c'est beau" , " l'amour a deux c'est encore mieux !", c'est quand même mieux de vivre heureux, d'aimer tout court, de vivre encore, de bien vouloir croire aux lendemains, ceux-là même qui te tendent la main, les bras ouvert te rassurant te permettant de voir plus loin, voir au delà de ta dernière lamentation et grands éclats, tu comprendras que c'était bien de pleurer à cette triste fin!
Tu comprendras que c'était bien de pleurer à cette triste fin!
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7. |
A moitié debout
04:19
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A discuter de paperasses entassés, des histoires dites secrètes, des vieux dossiers classés, des scandales religieux jusqu'aux pagailles politiques,
des conflits d'intérêts aux bagarres en famille, on a tout survolé , trop souvent très longtemps on a fait monter la pression et en même temps on la fait descendre.
on c'est crêpé le chignon, insulter de tout les noms, dénoncer à tout va, craché sur nos papas, on a sentis la moutarde nous monter aux nez !!
je crois qu'a un moment ca à vriller dans nos têtes, ca à été un peu trop dur, c'est toi qu'as lancé le 1er coup bas, j'ai riposté aux aboies!
A moitié debout, un genou à terre, l'œil au beurre noir
Je ne me souviens pas de tout, on a veillé un peu tard lâché des paroles en l'air
Pourtant on a l'habitude de tailler le bout de gras, de ne pas s'arrêter au premier holà, des débats on en fait, on appelle ca des réunions,
tour de table, point météo , point par point positif, négatif, on ne lâches rien, peut être un peu du poing bien sur tout ca entre deux bouteilles de vin!
t'es pas d'accord, pas de soucis, on remet ça sur le tapis, c'est mort on partiras pas d'ici sans en avoir finis avec ce ridicule conflit.
je crois qu'a un moment ca à vriller dans nos têtes, ca a été un peu trop dur, c'est toi qu'as lancé le 1er coup bas, j'ai riposté aux aboies!
A moitié debout, un genou à terre, l'œil au beurre noir
Je ne me souviens pas de tout, on a veillé un peu tard, lâché des paroles en l'air.
A moitié debout, à moitié debout
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8. |
Le cobaye
05:37
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Je n’ai plus rien à vous dire, rien !
plus grand-chose à dire.
Cramant la vie par les deux bouts
freinez moi, dites moi
Gare aux embûches, au trou noir
prend garde à la chute, derrière toi
Gare aux histoires, qui trébuchent
sur un sol glacé,
un lac gelé, reviens vers moi, fait attention, ne glisse pas
Aucun mal, aucune misère à ton égard,
juste un plaisir étrange !
comme si nous avions un compte à rebours,
tel un ultimatum pour avertir
si jamais la folie guette
Gare aux embûches, au trou noir
prend garde à la chute, derrière toi
Gare aux histoires, qui trébuchent
sur un sol glacé,
un lac gelé, reviens vers moi, fait attention, ne glisse pas
On pourrait même s’y plaire
d’une certaine manière s’en remettre
la réponse je n’ai guère
je me test moi-même, tel un cobaye
Gare aux embûches, au trou noir,
prend garde à la chute, derrière toi
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9. |
La belle époque
03:54
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|||
il est loin le temps regretté ou l'on cramait tout ce que on avait
ou la vie flamboyait de mille feu sous nos yeux
loin le temps ou les joies et les peines vivaient
dans l' harmonie jouissante de discussion au pieu
dans l'inconnue totale de décisions actées,
ensembles entre deux parties !
d'un verre de genepi, d'un carton d'Lsd,
d'une bonne grosse blague bien osé
melange ici de charactères opposés, remplit de forte volonté.
bravant les interdits, les mafieux, les bandits, les bourgeois arrièrés
traversant les villages de mareuil à aigrefeuille (montaig?),
s'entourant de tout age, des plus jeunes au plus ainés
On en aura vu du pays, des concerts organisés,
on aura toujours été dans les derniers à ce coucher
gestionnaire createur, jardinier ambianceur,
cuisinier de la première heure.
chacun ajoute son grain de folie dans la joie et la bonne humeur
chacun y va de sa petite idée, sans retenu sans fierté.
j'emmène avec moi une malette de souvenir, des images en pagaille, de regards, de sourire
je prend tout avec moi, je le veux près de mon coeur
Merci pour les fous rires, les deboires, les on dits
merci maintenant je n'ai plus peur
je pars le coeur lourd, de mes yeux coulent des larmes
mais je sais que je vous reverais, mais je sais que je vous reverais!
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10. |
les bienfaits des mots
04:48
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à trop vouloir m'écarter j'ai divagué dans un fossé .
devenant de plus en plus fou j'y ai laissé ma dignité.
sans aucune concession je me suis vu dépassé,
je n'ai pas fait attention a ma caisse fragilisé
j'ai embrayé la seconde , écrasé la pédale de pied
à toujours m'acharner , j'ai finis par échouer !
Avant je jouais l'acteur mais je dirais plutôt que j'étais dans le décor,
j'avais bien trop donné d'heure à vouloir paraitre le plus fort!
depuis mes sentiments sont désarmés, ma défense fragilisé
j'ai perdu ma tour, ma dame, recadré mon fou
j'ai sauvé mon cavalier et laissé sur place mon roi figé
je surveille mes arrières, mes ailleuls, mes remords,
ma passion est en deuil, ma violence peu à peu ce rendors
j'écoute la voix des anges, des amis des intimes
je n'oublie pas ce que j'étais, ce que je vais devenir
j'avance dans le brouillard mais les idées sont claires, écartant de mon état mon cœur endurcit
mettons les ingrédients qui comble ce récit
rajoutons un peu de piment disons les petites joies de la vie
continuons à écrire, à faire danser les mots
continuons à penser, continuons d'exister
continuons à songer tranquillement comment la partie va ce terminer,
continuons, il n'y a surement pas de fin, c'est a nous de décider ,
continue c'est a toi de jouer , vaz y c'est à toi de jouer, c'est à toi ....
je me suis ecarté, planquer au fond du trou
maintenant je deviens fou, perdu dans ma fierté,
sans aucune concession je me suis dépassé,
je n'ai pas fait attention au compteur tout tracé
j'ai embrayais la seconde, en voulant m'acharner,
à trop me rassasié, j'ai finis par echouer !
Avant je jouais l'acteur maintenant je fais l' decor,
j'ai bien trop donné d'heure à paraitre le plus fort!
je ne suis pas armé, pas la pour me defendre,
pas assez matador, encore moins dans le corps
je surveille mes arrières, mes ailleuls mes remords,
ma passion est mon deuil, ma violence ce rendors
ecoute la voix des anges, des amis des intimes
n'oublie pas qui tu es, ce que tu vas devenir
avance les idées claires ecarte la folie
rajoute un peu de piment dans les joies de la vie
met y les ingredients qui comble ce recit
continue à ecrire, à faire danser les mots
continue à penser, continue d'exister
il n'y a pas de fin c'est a toi de decider
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Little Brown Bear Nantes, France
Dans la tanière du petit ours brun on s'emmitoufle dans la chaleur des mélodies, on se blottit contre une guitare folk et on laisse l'esprit vagabonder dans la sincérité du texte...jusqu'à bientôt percevoir la caresse d'un feu de camp et l'histoire contée par les ombres sur les parois de la caverne! ... more
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